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Une entreprise qui a des talents reconnus, dont le travail est valorisé et la parole entendue a de fortes chances de les conserver. Néanmoins la concurrence est rude sur le marché de l'emploi. On estime que chaque collaborateur est démarché au moins une fois par mois en moyenne. Pour prévenir la fuite des talents et les fidéliser, la solution est tout indiquée par les start-ups américaines. Il faut veiller à la qualité de vie et des conditions de travail, ou QVCT.

Qu'est-ce que la QVCT ?

La Qualité de Vie et les conditions de travail est le terme officiel qui replace la QVT depuis le 31 Mars 2022 et l'Accord National Interprofessionnel. La QVCT se concentre sur les conditions de travail, les dimensions environnementales, sociales et psychologiques qui influencent le bien-être et la santé des collaborateurs au travail. Créer un environnement de travail favorable en prenant en compte les besoins, les intérêts des employés et les problématiques durables de l'entreprise.

L'évaluation de la qualité de vie au travail se base sur différents éléments. Elle passe par l'égalité salariale et comportementale entre les femmes et les hommes, les contraintes d'une fonction en terme de pénibilité, l'adaptation des postes de travail aux travailleurs en situation de handicap, le niveau de protection sociale, l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, etc...

La perception et plus encore la réalité de ces éléments pèse positivement, comme négativement sur la profitabilité d'une entreprise. Des conditions de travail jugées globalement mauvaises vont entraîner une démotivation, des arrêts pour maladie et un important turnover. Ces éléments impactent négativement le résultat financier. Au contraire, une QVT jugée satisfaisante sera motivante pour le personnel. Il sera fidélisé et l'impliqué dans la réussite de l'activité générale dont il se sent alors, partie intégrante.

L'importance de la QVCT

La gestion des talents passe par la prise en compte de leur bien-être au travail. Un collaborateur heureux est un collaborateur qui n'est pas sujet au risque de burn-out. Il n'est pas stressé et ne fait donc pas preuve d'absentéisme. La qualité de vie au travail est une solution gagnante, puisque le salarié, comme son employeur en tire des bénéfices. La notion de bien-être au travail a mis du temps à gagner les consciences. Au début elle était considérée à tort comme une perte de temps, induisant une perte d'argent. Or c'est l'inverse qui est vrai, puisqu'une politique de QVT renforce la motivation au travail de l'employé, donc sa productivité. Cet accroissement de l'engagement est approfondi dans notre page "Booster l'engagement des collaborateurs".

Déterminer la bonne politique de QVCT

Il n'existe pas une seule méthode de planification de la QVCT adaptable par toutes les entreprises selon un modèle défini d'avance. La démarche diffère selon les spécificités de chacune.

La première phase : adapter sa communication à son interlocuteur.

C'est en effet le retour collaborateur qui va renseigner la direction des ressources humaines sur l'ambiance qui règne au sein des services, sur les éventuels problèmes liés à un poste de travail et sur les attentes et les besoins des employés. Leurs desiderata doivent être analysés, envisagés et donner lieu à un retour soit positif en attente de concrétisation, soit négatif en appui d'une argumentation. La détermination du cadre d'une bonne qualité de vie au travail passe donc par cette nécessaire communication entre RH et salariés.

La deuxième phase : appliquer les pratiques des enseignements théoriques.

Cette démarche est essentielle dans la gestion des carrières parce qu'elle démontre aux salariés que leur avis a été valorisé, que leur demande a été entendue ou que leur travail a été reconnu. Cela se concrétise par améliorer ce qui peut l'être, par éliminer les dysfonctionnements et par créer un sentiment de cohésion sous une même bannière : celle de l'entreprise.

Modifier la relation du salarié au travail

Le bonheur au travail naît de la motivation au travail. Celle-ci est entretenue par la confiance que les dirigeants accordent à un collaborateur. Il est primordial que ce dernier possède un certain degré d'autonomie qui va exacerber son esprit de responsabilisation. Le collaborateur doit sentir qu'il est un important maillon et qu'une défaillance de sa part se traduira par une cassure de la chaîne. Il va ainsi trouver un sens à son travail qui va renforcer sa productivité et améliorer la performance de l'entreprise.

Une bonne qualité de vie au travail consiste également à décloisonner les services en instaurant une communication horizontale. Cela permet de créer une dynamique de groupe, un fort sentiment d'appartenance autour d'une culture d'entreprise et de valeurs communes à toutes et à tous. Un salarié heureux et épanoui dans son travail, sera insensible au chant des sirènes.

Pour étendre la problématique, nos clients posent aussi la question de l'impact du numérique et son usage. Nous avons conçu un guide pratique "Concilier QVT et QVN" à ce sujet.

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